La course de Marion

Un homme, un vrai champion
Pour le Marathon, s’entrainait
Son prénom était Marion
Tous les jours, s’exerçait

Marion avait un but
Dont il rêvait depuis longtemps
Précis était son but
Il y pensait en s’excitant

Le grand jour arriva
Il s’habilla hâtivement
Déjeuna solidement

Au départ, il se prépara
Pour décoller rapidement
Le départ fut surprenant

Une fois arrivé
Tout haletant
Premier arrivant
Se voyait couronné

Les dents étincelantes
Les joues rougeoyantes
Atteint d’une vive fierté
Marion, athlète de l’année

Déception en représailles
Son rêve était de gagner
Non pas une médaille
Mais bien un trophée

François

2 thoughts on “La course de Marion

  1. J’aime bien le style de tes petits contes..
    Les conclusions (ou morales) ont tous ce petit coté "pathétique" qui est si plein de vie, mais qui en même temps déboussole car on ne peut rien faire pour ces pauvres âmes que ta plume fait sévir. Et puisque ta plume, justement, ne laisse pas de place à la réflexion du personnage et donc à l’apologie du lecteur envers lui, l’effet final est désagréable, voire tordu, mais touchant.

    Du moins c’est comme ça que je les perçois, ces deux ou trois contes burlesques! J’ai hâte d’en lire les prochains mijotés.

  2. Ah ben Keven, je suis très content que tu apprécis mes contes burlesques 😉 Je ne fais pas de la poésie, car je n’aime pas ça… je m’efforce seulement d’écrire des histoires avec certaines contraintes: les strophes et les rimes. Je crois que c’est les contraintes dans le défi qui font en sorte que l’on a du plaisir en le faisant 🙂

    Ça m’amuse beaucoup en effet que les contes finissent toujours en queue de poisson, c’est l’effet voulu! À savoir que tu vas les lire, ça me motive à en écrire d’autre!

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