Une suite de l’Aveuglement de Saramago!?! Non traduit encore semble-t-il! J’attends!
5 thoughts on “After Blindness… Seeing!”
J’ai vu Saramago en entrevue il y a quelques mois. Il est d’origine purtugaise, mais s’exprime aussi de façon impeccable en français. Je me demande s’il traduit lui-même ses romans…
Possible, mais ça m’étonnerait… Cependant, il doit superviser la traduction. En général, même les traducteurs qui écrivent des romans ne traduisent pas leurs oeuvres, ils laissent ça aux spécialistes de l’autre langue.
Il ne suffit pas d’être bilingue et de connaître très bien son sujet pour bien traduire. L’idéal, en traduction, c’est une collaboration entre le traducteur et l’auteur (c’est donc très chouette de traduire quand l’auteur est bilingue).
Ben là! Veux tu une BONNE traduction, ou tu veux juste savoir l’histoire en gros? C’est comme si tu disais à un auteur de se grouiller pour "chier" un livre. Comme si ça s’écrivait tout seul… (désolée, tu piques mon domaine, là!)
Traduire, ce n’est pas simplement recopier un texte. Si, en plus, on parle de littérature (figures de styles, surtout), ben on n’est pas sorti du bois. La logique du langage est différente d’une langue à l’autre, et ce, même si on parle deux langues ayant plus ou moins les mêmes racines, le même alphabet, etc. Lorsqu’on traduit, on doit interpréter, moduler, expliciter, impliciter, parfois même expliquer des notions qui n’existent pas dans la langue d’arrivée.
Puis il y a la correction d’épreuve, la consultation de l’auteur, la recorrection… parce que les gens voient la coquille niaiseuse, pas la supperbe allitération que la traductrice a mis des semaines à trouver pour rendre le propos de l’auteur.
Ah, et en général, si la maison d’édition est française, on reçoit les livres traduits de 3 à 12 mois plus tard au Québec (d’où ma frustration de savoir les enfants Beaudelaire traduits en France, mais pas encore disponibles au Québec).
J’ai vu Saramago en entrevue il y a quelques mois. Il est d’origine purtugaise, mais s’exprime aussi de façon impeccable en français. Je me demande s’il traduit lui-même ses romans…
Possible, mais ça m’étonnerait… Cependant, il doit superviser la traduction. En général, même les traducteurs qui écrivent des romans ne traduisent pas leurs oeuvres, ils laissent ça aux spécialistes de l’autre langue.
Il ne suffit pas d’être bilingue et de connaître très bien son sujet pour bien traduire. L’idéal, en traduction, c’est une collaboration entre le traducteur et l’auteur (c’est donc très chouette de traduire quand l’auteur est bilingue).
Comme indiqué sur Au fil de mes lectures, c’est Geneviève Leibrich qui traduit ses livres.
Alors Mme Liebrich? qu’attendez-vous ?? MAGNEZ-VOUS UN PEU QUE DIABLE! :0)
Ben là! Veux tu une BONNE traduction, ou tu veux juste savoir l’histoire en gros? C’est comme si tu disais à un auteur de se grouiller pour "chier" un livre. Comme si ça s’écrivait tout seul… (désolée, tu piques mon domaine, là!)
Traduire, ce n’est pas simplement recopier un texte. Si, en plus, on parle de littérature (figures de styles, surtout), ben on n’est pas sorti du bois. La logique du langage est différente d’une langue à l’autre, et ce, même si on parle deux langues ayant plus ou moins les mêmes racines, le même alphabet, etc. Lorsqu’on traduit, on doit interpréter, moduler, expliciter, impliciter, parfois même expliquer des notions qui n’existent pas dans la langue d’arrivée.
Puis il y a la correction d’épreuve, la consultation de l’auteur, la recorrection… parce que les gens voient la coquille niaiseuse, pas la supperbe allitération que la traductrice a mis des semaines à trouver pour rendre le propos de l’auteur.
Ah, et en général, si la maison d’édition est française, on reçoit les livres traduits de 3 à 12 mois plus tard au Québec (d’où ma frustration de savoir les enfants Beaudelaire traduits en France, mais pas encore disponibles au Québec).