Le quatrième jour était pour moi jour de départ. Marie-Élaine travaillait et j’avais pas juste ça à faire avoir du fun! Les pneus de Pénélopes ne demandaient qu’à mordre l’asphalte, ce que je fis vers 9h30, après un petit déjeuner et un brin de toilette. Ce qui a de bien avec le retour de Chicoutimi, c’est que la route la plus pénible est au début du trajet et donc, je l’ai plus apprécié. Ce qui m’a le plus frappé c’est la géographie des environs (ouff, c’est le prof de géo en moi qui parle!). Oui oui! La géographie! Ce qu’il faut comprendre c’est que, pour celles et ceux qui ne le savent pas, Chicoutimi est situé dans la région physiographique du Bouclier Canadien, faite principalement de grosses roches ignées et métamorphiques et offre un paysage plutôt montagneux. La température généralement plus froide qu’en Outaouais, laisse sur son territoire des forêts de conifères. En quittant Chicoutimi, on peut vraiment voir ce changement, notamment sur le bord des routes où l’on dénote l’absence de feuillus au début du parcours et l’apparition de ceux-ci (en assez grande quantité) rendu à Québec. De plus, les conifères gagnent en santé et en circonférencel, passant de menus conifères fragiles et chétifs à des conifères fournis et bien droits. Une fois avoir passé Québec, je me suis dirigé vers Montréal, où j’avais quelques emplettes à faire. Achats de revues et autres. J’ai passé casser la croûte au resto Café Noir pour ensuite me diriger au Valet d’Coeur, incognito (Je dis ça parce qu’avec la boutique, je fais affaires avec eux). J’ai bien failli gagner à la loto des contravention-de-stationnement, mais heureusement, j’ai pas gagné… je suis arrivé juste à temps! Puisque j’étais dans les parrages, j’en ai profité pour rendre visite à mon amie Gisèle, laquelle c’était sa fête le jour même! J’étais de retour à 00h40 après une grosse journée, mais aggréable! Me revoilà donc revenus à la boutique et à mes préparations de cours de Photoshop que je débute demain!