Sans «A», Concours de texte – Le Baron

Nous avons monté un petit concours de texte avec les différentes équipes de camp de jour. Le défi est de décrire, dans un texte continu, une journée de camp de jour sans utiliser une seule fois la lettre «a» dans tout le texte. Voici ce que le camp du Baron nous a redonné:

Sur notre site, cet été, des gestes routiniers importent pour que le tout soit ordonné. Dès sept heures moins quinze, trois personnes merveilleuses sont prêtes, font d’elles des réceptionnistes hors du commun, sourient joyeusement et disent fièrement un joli « bonjour ! » lors de l’entrée des jeunes et de leurs géniteurs ou tuteurs, leurs frères, leurs soeurs, leur pépé, leur mémé, leur oncle ou bien même l’épouse de celui-ci, bref celui ou celle qui détient l’honneur d’emmener les petits Jérémie et Florence (les noms et/ou prénoms ont été modifiés pour que ces jeunes et leurs foyers respectifs puissent rester incognitos, donc pour leur sécurité…)… (Ne nous éloignons point trop de notre sujet premier…) Toujours est-il, donc, que ces trois individus féériques font que les jeunes perdent leur mémoire : ils sont loin de leur père, de leur mère, de leur domicile, de leur nintendo ou de leur piscine… Bref, de ce qui compte le plus, pour eux… selon eux… Et puis, s’en rendent-t-ils comptent, quelque peu ? Non.

Il est utile de préciser que plusieurs employés viennent bosser en vélo. Ce moyen de locomotion est fort utile, et plusieurs éléments peuvent prouver cet énoncé. Effectivement, il est plus vite de rouler sur son vélo que de promener ses pieds sur ce chemin de ciment tout gris et horrible, celui qui borde les rues (ou qui n’existe point…) (ce qui peut prendre une éternité), pour se rendre sur notre lieu de bénédiction… ou de boulot… De plus, une bicyclette ne pollue nullement, et puis une voiture c’est de l’essence envoyée vers le ciel inutilement, lorsqu’on vit si près du but, (donc ici, du site sur lequel on désire se rendre…) Ensuite, physiquement, le vélo éveille nos muscles et notre esprit, il permet le bon fonctionnement de tout notre système, notre c?ur s’émerveille dès le début de notre journée. Toujours est-il essentiel de préciser que le vélo est un engin qui est bien plus petit qu’une voiture, donc qu’il est nettement moins difficile de le mettre où on veut… Quoi que notre lieu de bénédiction ne comporte que deux endroits où l’on peut les immobiliser sur leur béquille de sûreté… (Ces endroits, je décide que nous les nommerons des « pose-pneus », c’est joli, non ?) Donc, tous nos vélos sont bien collés, bien ensemble tels ces jeunes couples qui n’ont point l’intention de se disperser ; qui, mutuellement, font que le c?ur de l’être chéri s’émerveille, un peu comme lorsque l’on force sur notre vélo, en début de journée ! > > Huit heures pile, notre respo (qui porte joyeusement le superbe nom du singe bleu que l’on peut voir sur notre téléviseur lorsqu’on visionne le film « Le roi lion » de Disney… (Et « Le roi lion deux »…) (Et « Le roi lion Un et demi »…) Nommons donc ce respo « Singe du Roi Lion de Disney », tiens tiens ! ) se rend sur le site. Dès lors, il vérifie que sur le site, nulle brisure de verre ne gise sur le sol ou sur l’herbe, brisures que quelques voyous féroces (et/ou un peu cons) ont brisés, le soir précédent, « rien que pour le fun… Come on… », comme ils disent. Ensuite, « Singe du Roi Lion de Disney » entre et observe tout le site pour délibérer : est-ce que le concierge nettoie bien, en notre non-présence, oui ou non ? Oui. Puis, il orchestre une réunion, celle qui doit être tenue dès huit heures trente… > > Huit heures trente, enfin. Les personnes que plusieurs jeunes, trop bien encrés sur leurs pupitres, qui vivent longuement ce pénible séjour derrière les murs de leur école, (dix mois, c’est long !) nomment « professeurs », bien innocemment (doit-on réellement le préciser ?), se pointent le bout du nez (on peut les nommer moniteurs. Ou on peut les nommer instructeurs. Choisissez ! Bon… nous choisirons, puisque vous insistez !) et se tirent une bûche non loin de ce meuble sur lequel on pose nos feuilles et où on déguste notre yogourt quotidien, ou bien une bonne grosse poignée de Cheerios (ou bien même nos bines…?!) ! Notre respo (oui oui, « Singe du Roi Lion de Disney ») explique le déroulement de cette journée, si le besoin de présente (donc si on sort du site pour prendre le bus et se rendre vers un lieu inexploré… ou exploré, c’est selon…)… Ensuite, nous prévoyons des trucs pour que nos jeunes puissent se divertir encore et toujours ! > > Neuf heures, les professeurs sortent de cette joyeuse pièce (si bien décorée, en plus ! Nous, on nourrit Fern, notre poisson, tous les jours, et même plusieurs fois le jour, lorsque l’on oublie de poser cette très célèbre question : « Est-ce que quelqu’un s’est forcé un peu pour nourrir Fern ? ») Bref ! Les professeurs vont rejoindre les jeunes qui observent ce qui se produit sous leurs yeux, bien encrés sur le sol, sur leurs fesses. Un (ou plusieurs) moniteur(s) se pointe(nt) en première ligne, et explique(nt) quelque chose (soit un jeu, soit une histoire, soit un sketch, n’importe quoi, quoi !) Le tout doit être diversifié ! > > Puis, nous devons leur permettre de bouger, nos jeunes ! Donc, on met un disque de musique bien fort, puis les instructeurs et les jeunes se lèvent et bougent comme des petits fous, font des mouvements inventés sur le coup (le chevreuil qui poursuit un moustique), ou des mouvements répétitifs (oui et non du menton, le chien qui urine, des skieurs plus que professionnels, etc.), bref tout pour bien s’éveiller !

Et puis nous ne devons point oublier nos trois Enfex (deux filles et un mec), trois personnes merveilleuses présentes pour guider des jeunes (des jeunes exceptionnels, un peu différents des jeunes que l’on retrouve communément ici) et les intégrer pour qu’ils puissent un jour vivre en société. Ils sont tous les trois très gentils (comme tous ceux qui bossent chez nous, évidemment…) !

On crie bien fort « Les jeunes de mon groupe, venez me rejoindre ! » et les jeunes courent vers nous (Je vous jure, cette vitesse qu’ils peuvent prendre lorsqu’ils sont fiers de nous voir, en début de journée, c’est féérique !)… Prise des présences. On compte nos jeunes, on identifie sur nos liste qui est présent, qui ne l’est point, on écrit le tout sur notre liste (on peut écrire un X près du nom, ou on peut cocher, ou même, on peut dessiner un bonhomme qui sourit joyeusement !) Puis, rendez-vous près du mur, pour se rendre ensuite sur les toilettes (individuellement, on s’entend…) ou pour boire de ces merveilleuses molécules d’oxygène et de dihydrogène combinés ensemble, pour former ce précieux liquide qu’est l’H2O, communément nommé souvent notre or bleu (quelques jeunes n’ont point encore compris qu’ils ne doivent coller leur bouche sur le bidule d’où l’H2O coule… c’est un peu dégueux, je dois dire !).

Lorsque tout le groupe est de retour contre le mur, rendez-vous tout près du coin du professeur du groupe (les jeunes sy dirigent en position Grenouille ou en position Tchou-tchou, ou même en position Ours Brun, si on le veut réellement…), où on explique le déroulement du jour présent. On explique ce que l’on veut voir les jeunes réussir, on leur énumère quelques trucs que l’on espère d’eux, etc. Puis, on se crème pour se rendre ensuite dehors et pour éviter de brûler. On sort ensuite, on joue, on rigole, on guide les jeunes vers des lieux qui les époustouffleront toujours (ok… un jour, peut-être, ils perdront l’émerveillement de leur jeunesse, ils cesseront de croire en cette joie de vivre qu’est l’invention de l’esprit… Or, pour tout de suite, ce n’est point le moment d’y penser, ils sont encore très jeunes.)

Le tout se déroule comme prévu. Puis le petit Jérémie tombe sur l’herbe, il se blesse sur le soulier de son pote, George… Heureusement, leur moniteur tient toujours sur lui une trousse de premiers soins, qui contient l’essentiel pour soigner celui qui vient de tomber des structures ou qui s’est effondré sur le sol, trop pensif pour se rendre compte qu’un bidule quelconque y git depuis bon nombre de temps, ou depuis seulement trente secondes… Le bobo est désinfecté, puis recouvert. Or, Jérémie prétend que s’il s’est blessé, c’est que George donne des trop gros coups sur l’objet sphérique gonflé que l’on ne peut nommer « jeu » (Et qu’ici, on ne peut QUE nommer « objet sphérique gonflé » puisque sinon, on brise les règles et on perd tout de suite, on est éliminé, on ne relève point ce MERVEILLEUX défi du siècle, si bien pensé et si difficile… TÊÊÊTEUX. Eh oui !) … (Effectivement, il est mieux pensé de ne point préciser que l’on joue, nous SOMMES des gens ou des choses qui ont des missions, et nous nous forçons pour réussir ces missions… Donc des jeux, on n’en est point forts, chez nous… ) Bref ! Jérémie court donc vers George et le pousse de toutes ses forces, George s’effondre et pleure, crie, hurle, insulte Jérémie, le instructeurs doit éviter une déconfiture…

On envoie donc le reste du groupe voir un professeur différent, deux groupes sont jumelés. Le moniteur de George et Jérémie retourne se tirer une bûche près du meuble sur lequel il bouffe et discute souvent, lorsqu’il n’est point en fonction, puis il explique pourquoi les gestes que George et Jérémie ont portés sont loin d’être corrects… Les deux jeunes regrettent, ont honte d’eux-même, tellement qu’ils décident de ne plus s’empoigner comme ce qu’ils ont démontré précédemment… Le moniteur remplit cette jolie feuille de couleur citron blême que l’on nomme plus précisément une « fiche » pour les jeunes, que leurs géniteurs devront signer dès le jour terminé, lorsqu’ils reviendront chercher leur môme. Puis, une peine est choisie pour que les jeunes soient punis en présence de tout le groupe (exemple : ils ne pourront rire et déconner lors de leur jeu préféré… Ils devront observer le tout (ou seulement l’entendre) et réfléchir…)

Vient l’heure du petit goûter, soit dix heures quinze minutes. Les instructeurs réunissent leur groupe, se postent sur le sol, dégustent et discutent de n’importe quel sujet. Cet goûter dure théoriquement 15 minutes. Or, il peut s’étirer et durer un bon gros trente minutes, correctement ! Ensuite, re-crème, re-dehors (s’il ne pleut point, on s’entend…), re « on découvre un monde féérique où gnomes et gorilles courent pour trouver le luth du vieux sorcier Gribou, qui lui s’est dissimulé derrière un vieux chêne gris… On le retrouve, et on se rend compte qu’il s’est permis de dérober le bel esturgeon vert du Père Monette, un homme qui effectue bien des choses pour secourir les chiots du mouton mesquin, ce même mouton qui fut, quelques jours plus tôt, enlevé lors d’une cérémonie pour moutons gentils… Évidemment, en peu de temps, il fut délivré… »

Midi moins quinze, les jeunes reviennent sur le sol, observent un (ou plusieurs) professeur(s) qui exécute(nt) des conneries sous leurs yeux éblouis (ou troublés…) pour qu’ils puissent vivre des moments qu’ils n’oublieront point de sitôt.

Midi pile, les trois êtres dévoués du tout début reviennent, prennent les groupes et les supervisent pour une durée d’un bon vingt minutes, temps précieux où tout le monde est bien fixé sur ses fesses, sur le sol, et déguste son lunch que l’un de ses géniteurs (ou tuteur, ou frère, ou soeur, ou ETC…. ne revenons point sur ce sujet, ok ?) Une fois les vingt minutes écoulées, les jeunes se lèvent, jettent leurs déchets, puis écoutent ceux qui expliqueront les jeux futurs (non non, ce ne sont point des jeux, ce sont… C’est un monde merveilleux !)

Il est temps, je crois, de présenter notre respo SDG, celle qui guide ces trois personnes merveilleuses, celles sus-mentionnées deux fois plutôt qu’une. Les jeunes bouffent, les trois moniteurs merveilleux surveillent, elle surveille les trois moniteurs merveilleux. Elle les rejoint, elle les questionne, elle les supervise, elle les guide, elle les observe, elle entre en scène plusieurs fois. Lorsqu’elle n’est point présente près d’eux, elle écrit des trucs qui importent pour le bien-être du site.

Une heure, les jeunes reviennent pour une troisième fois observer les moniteurs qui font des (non-)jeux joyeux ou bien des stupidités (joyeuses, tout comme les (non-)jeux, on s’entend…). Puis, on reprend nos groupes, on leur permet encore de vivre des moments qu’ils n’oublieront point. Un moniteur bricole, des grenouilles bleues, vertes, violettes, pleines de coeurs et de lèvres, de signes de croix (oui oui !), de « spots » noirs et rouges, etc.) ou des dessins (de chèvres, de hiboux, de jeunes, de vieux, de monstres, de cubes rubik, de boîtes roses, encore un etc.) voient le jour, des couleurs s’étendent sur les feuilles, les jeunes se donnent intensément pour dessiner du mieux qu’ils le peuvent.

Second petit goûter du jour, deux heures et demi. Tout comme le premier, on discute de tout et de rien, on déguste nos pommes, nos poires, nos jus de légumes et nos Ficellos… Quelques-uns sont tristes : ils ont tout dégusté entre midi et midi et vingt, ils ne leur reste plus rien… Ils ne comprendront donc que lorsque les poules seront munies de dents (ou de dentiers)… !

Puis, on revient vers notre monde merveilleux (de Disney ??? Presque !) pour encore une heure. Seize heures moins quinze minutes sonnent, retour (encore) sur le sol, les professeurs refont des conneries (ou des « joyeusetés » (joyeuseries ?) )
pour impressionner les jeunes gens. Seize heures pile, quelques-uns quittent le site, ceux qui restent vont retrouver les trois prodigieuses personnes (mentionnées plusieurs, PLUSIEURS fois) qui les occupent encore un peu. Puis, quelqu’un vient chercher les jeunes et les reprennent pour le soir.

Entre seize heures et seize heures trente (ou dix-sept heures), les six professeurs et leur respo (« Singe du Roi Lion de Disney ») dévoué refont une réunion : ils discutent de choses qui importent pour que le site survive, pour que tout soit ordonné encore et toujours, pour que tout survienne en temps et lieu, pour que tout le monde soit informé de ce qu’il doit être, de ce qu’il se doit de respecter pour que l’ordre persiste… Puis ils quittent le site, retournent chez eux (ou chez quelqu’un qui n’est point eux, on s’en fout un peu…) Cinq heures et demi, il ne reste plus un jeune. Six heures moins quinze, les merveilleuses et prodigieuses personnes du début ferment les portes du site, et s’en vont se reposer (un repos bien mérité).

Ce soir, peut-être, des voyous viendront, en groupe ou individuellement, pour briser du verre sur le sol, sur l’herbe, pour que, dès son retour sur le site, « Singe du Roi Lion de Disney » puisse les trouver (les brisures, non point les voyous…), puis en démunir le site… Ne te frustre point, « Singe du Roi Lion de Disney », ce sont des choses qui surviennent… (Quelle jolie conclusion !)

Le record de commentaires flatteurs!

Allez gâtez-vous! Gâtez-moi! 🙂 Les trois règles de l’art:

1. Tous les commentaires doivent être substantiellement différents dans les mots qui sont choisis ainsi que dans leurs sens,
2. Tous les commentaires doivent comporter un mot gentil à mon égard,
3. Tous les commentaires doivent être composés d’au moins une phrase complète,

Le concours prend fin le 8 août 2008 à 23h59 59sec.

Nicolas-Gatineau – Une tentative, trois suspects et une visite imprévue (chapitre dernier)

Comme toute bonne histoire, celle-ci doit avoir une fin. Puisqu’elle est très attendu et que j’en ai assez de reçevoir des menaces anonymes par la poste: la voici!

L’enquête n’avançait pas. Elle puait comme de la vieille eau sale stagnante. Comme ça ne pouvait pas aller plus mal, il devait y avoir un autre « incident » pour revenir mêler mes cartes d’enquêteur: une autre tentative de meurtre.

Lors d’une visite à Nicolas-Gatineau, un terrible événement s’est produit: Chapy a malencontreusement glissé sur une flaque d’eau savonneuse et s’est réduit en bouillie le bas du dos, la rendant inapte à travailler. Témoin de la scène, j’ai tout de suite appelé à l’aide. L’affaire se corsait et plus une minute n’était à perdre. J’avais quelques suspects en tête.

Suspect numéro 1 : Le « Amazon Killer Squad »

Naturellement, lorsque un gang organisé tel que le « Amazon Killer Squad » est en ville, il est on ne peut plus normal que ce soient les premiers suspects. À ma grande surprise, elles avaient un alibi béton : elles revenaient tout juste d’un voyage de ski des sables dans le Sahara. Preuves à l’appui, les voici ci-haut arrivant de leur voyage, encore toutes vêtues de leur habits de neige/sable. Mes suspects numéro un étaient blindés. Je n’avais cependant pas dit mon dernier mot! Je continuai l’enquête de suite.

Suspect numéro 2 : Kre-vëtte l’employé frustrée

Kre-vëtte n’était pas une employé modèle, au contraire. Elle avait des tendances colériques et elle frappait tout le temps les autres pour des raisons futiles. Je m’approchai d’elle pour l’interroger sur la tentative de meurtre contre Chapy, une de ses supérieures. Très convaincante, elle étala son alibi comme de la moutarde sur un hot-dog. Ses faits semblaient véridiques. – Je l’ai pas vu depuis une semaine… C’EST CLAIR LÀ ?!? de dire Kre-vëtte en pointant son, quoique délicieux, gros dill. Je ne suis pas du genre à me laisser convaincre par de si faciles arguments… mais je dois dire qu’elle a un regard foudroyant… C’est sur cette agression que je quittai les lieux, bredouille et effrayé.

Suspect numéro 3 : Bazouel la collègue jalouse

Mon dernier suspect était Bazouel. Bazouel était une collègue de travail et une vieille amie de Chapy. Mais, comme dit le proverbe : > Des fois, les vieilles amitiés cachent souvent des squelettes dans le placard et ceux-ci peuvent surgir comme des odeurs fromage dans un bouquet de fleur des champs ou encore comme une fleur dans une beurrée de marde. (fin du proverbe… de mon cru) Ceci étant dit, elle avait toujours envié Chapy du fait que c’était elle qui s’occupait du budget alors que Bazouel ne s’occupait que des autobus… Le bruit courait qu’elles s’étaient souvent querellées à ce sujet. Je pris mon courage à trois mains (car il m’en fallait beaucoup) et je suis allé à la recherche de Bazouel. Une des particularités physionomiques de Bazouel c’est qu’elle est atteinte du Bérubé’s License Face Syndrome ou BLFS, une maladie rare mais très fréquente dans les camps de jour. Quoique non contagieux, le BLFS a pour effet de déformer la figure de l’atteint en lui faisant prendre des formes incroyablement incroyables et inimaginablement inimaginables. Les yeux se croissent comme s’ils tentaient de se regarder mutuellement, le nez s’élargit pour faire passer un plus grand flot d’oxygène dans les narines (indice que cette maladie s’est développé dans les locaux de Nicolas-Gatineau puisque l’air y est très rare) et finalement, la peau des lèvre essaie de s’étirer comme s’il n’y avait plus de lendemain… horrible portrait… Comme je ne pu la trouver, cela fait d’elle le suspect principal de mon enquête. En fouillant dans ses affaires au bureau des superviseurs, j’ai trouvé des lettres provenant du Amazone Killer Squad ainsi qu’une enveloppe d’argent totalisant un montant de 503.34$ (factures à l’appui) qui lui étaient adressés. Je me suis donc rappelé que je l’avais croisé sur les lieux de la tentative de meurtre (voir première photo de ce même billet). L?affaire se corsa une fois de plus. Je ne savais plus où donner de la tête. Je vais essayer d… *** > – Monsieurs Deslauriers?
> – AH! Vous m’avez fait peur garde…
> – C’est l’heure de votre gélule anti-psychotique monsieur Deslauriers
> – Ah oui.. Merci garde. Je la prends de suite.
> – Merci monsieur Deslauriers. Bonne journée!
> – Bonne journée!
*** Même si elle ne vient me voir qu’une seule fois par jour, je la trouve tout de même gentille l’infirmière qui s’occupe de moi… et d’Albator…

Top 5 – T’a le camp de jour dans le sang…

1- …quand tu te fais appeler par ton nom de camp par tes amis.

2- …quand tu rencontres des enfants et que tu ne peux pas t’empêcher de chanter des chansons de camp de jour.

3- …quand tu te fais appeler par ton nom de camp par tes parents.

4- …quand tu cris «KAïA… BOUM!» pour t’assoir à table.

5- …quand tu décides de parler du camp de jour sur ton site web. 😉

Nicolas-Gatineau – Le  »Amazon Killer Squad » frappe de nouveau!


STITCH ASSASSINÉ! Ça avait déjà fait les manchettes! Stitch, un des animateurs de la dynastie de Nicolas-Gatineau avait finalement souffert du trépas, tard dans la soirée de samedi le 30 juillet. Notons que le 30 était son anniversaire et qu’il venait de reçevoir son ultime cadeau. Ce cadeau était une gracieuseté des Amazon Killer Squad. Une balle de 30/30 en liège est venu se placer directement entre les omoplates de Stitch le laissant tomber dans un énorme cri de douleur et d’effroi. La scène sanglante n’avait point fait peur au témoins qui regardaient la fusillade avec régal. – Wow! Y’avait de la pyrotechnie et des effets de fumée étourdissants! De dire Pépé, cinéastre en devenir, se lichant les babine en jubilant à la vue de la sanguignolante scène de terreur et de gore. Le Amazone Killer Squad est toujours en cavale. ATTENTION! La prochaine victime pourraît être vous! Ne faites confiance à personne. Ne tournez jamais le dos à qui que ce soit et surtout, n’acceptez jamais de bonbons d’un étranger…

Ci-dessus, nous voyons Pépé, craignant un max pour sa vie. Il était vraiment stressé lors de la prise de la photo. Le AKS l’énerve bien gros à ce qui parraît…

FAIT DIVERS

Les animalies physiques dues au lieux de travail pauvre en oxygène, continues de faire des ravages dans l’équipe d’animation de Nicolas-Gatineau. Voici Mammouth qui, lors du dîner Pizza de ce midi même, décida de nous dévoiler une bonne fois pour toute ce qu’il cachait depuis maintenant huit jours. – M’AVEZ-VOUS VU CE BRAS? N’EST-IL PAS ÉNORME ?? (d’autant plus que son pouce n’est pas du bon côté…) Voilà bien un autre mystère auquel nous tenteront, tant bien que mal, à répondre. Soyez sur vos gardes! l‘ennemie peut être

partout

!

Pas facile la vie de campeur!


Vous est-il arrivé de vous demander à quoi aurait l’air un homme en train de mâcher difficilement son hotdog? À en faire des nuits blanches? Eh bien j’ai le remède! Voici T-Bone qui, visiblement, a oublié de sourir cette journée là et qui essaie de manger un frugal hotdog, tout chaud sorti du barbèque au propane Coleman qu’il s’était lui même offert d’amener avec lui à l’occasion de ce camping qui fut, sans peser mes mots, mémorable. Observez la forme de sa bouche… elle semble vouloir dire: > Hmmmmmmmmm… Mon roteux aurait pu être mieux cuit. En fait, si je l’avais acheté dans un petit casse-croute je l’aurais sûrement craché… Il faut dire que les restos n’échappent pas leurs saucisses dans l’herbe deux fois avant de réussir à les mettre dans leurs petits pains… Mais puisque nous sommes en camping, je vais laisser ses épices scouts aggrémenter mon délicieux roteux. Vous trouvez-pas que la forme de sa bouche semble dire ça? Bon… BEN MOI JE TROUVE QUE SI BON!

T-Bone n’était pas le seul à avoir des problèmes… J’en avais aussi! Tornade, qui n’avait pas apprécié que j’essaie de la prendre en photo à son insu pendant qu’elle s’empifrait avec un roti de huit livres qu’elle venait de faire cuire, me courru après comme une poule pas de tête à qui on aurait remis un énorme poelon de fonte. Heureusement pour moi, je cours plus vite qu’elle! Heureusement que je sais aussi éviter les projectiles! Heureusement… Bon… Sur la photo elle sourit… Heuuu… Ben c’est qu’elle avait le soleil dans le visage… C’est tout!

Ensuite, j’ai fait la rencontre d‘Asperge dit l’usine de fumier ambulant. Quand la photo a été prise, il venait tout juste de faire le plein… ET LE VIDE! Je ne pourrai pas décrire la scène avec justesse: c’était trop horrible… C’était comme si tous les pets de la galaxie s’étaient rassemblés pour n’avoir d’effet que sur le petit mètre carré où je me tennais. IMMONDE PUANTEUR! Dire de lui qui pourrit par en dedans ça serait un compliment tellement sa perfide senteur est intense! L’herbe, les fleurs et quelques petits arbustres n’ont pas survécus à l’attentat bio-chimique. Deux animateurs sont tombés dans les pommes dû au très haut taux de méthane dans l’air… Quatres autres ont vomit. À 17h45, dix-huit policiers sont descendu au terrain de camping pour arrêter les manifestants qui, manifestement, avaient des gas lacrimogènes… Deux des policiers ont tourné de l’oeil et un seul a vomit après avoir compris qu’il n’y avait pas de manifestant, mais que la pestilence venait d’Asperge.

Des animateurs qui restaient debout, il y avait Mammouth. Mammouth est un vrai campeur. La senteur d’Asperge ne l’a point dérangé… Ça l’a même motivé à la tâche. Dois-je vous rappeler qu’il travaille à Nicolas-Gatineau? (Avouez que ça explique bien des choses!!!) Quelle fin de semaine!

Mon équipe d’animation

Comment puis-je aussi bien dormir en sachant que je n’ai pas encore parlé de mon équipe d’animation favorite? Je n’en sais trop rien… Alors sans plus tarder: les voici!

Mes animatrices des 9, 10 et 11 ans respectivement : Doucy, Pirouette et Grippette


11-12 ans, Karambole. Mes animateurs du service de garde Brie et Bambou


Le responsable de camp Albator et la Responsable du service de garde Coccinelle.

Faudrait quand même pas oublier leurs deux responsables préférés!!!

Coccinelle, désolé mais je n’ai pas de photographie de toi qui soit digne de te représenter sur ce blogue… Faudra arranger ça le plus tôt possible! 😉

Bon… vous allez me dire que je ne me suis pas forcé avec leur photo et que j’ai mis le paquet sur la mienne…

– BEN QUOI ? J’AVAIS PAS LE TEMPS DE GOSSER TOUTE LEUR PHOTO! ET APRÈS ? J’AI MIS MES PRIORITÉS… C’EST TOUT! UN BON

CHEF

SAIT METTRE SES PRIORITÉS AUX BONS ENDROITS!

D’ABORD LES ENDROITS QUI LE MÉRITENT ET ENSUITE LE SUPERFLU… C’EST-TU CLAIR LÀ ?? ;p Je niaise… quoique… 😉