Ah, les Olympiques. C’est un événement à tous les deux ans qui réuni la majorité des pays industrialisés du globe dans le but de promouvoir le sport, d’en faire un modèle, d’inspirer les jeunes à pratiquer une activité par laquelle l’esprit sportif et la camaraderie internationale devraient normalement se manifester. C’est sûr qu’il y a toute la controverse entourant les compétitions (le dopage, la triche, les juges soudoyés), mais il n’en sera pas question ici. En tout cas, pas dans ce billet. Pour moi les Olympiques, c’est la chance de voir des compétitions sportives qu’on ne voit pratiquement jamais et d’entendre parler des autres pays. J’imagine que c’est la couverture radio-canadienne qui me dérange, mais il me semble qu’on entend trop parler de «nos athlètes». C’est les voir performer qui me donne le goût d’écouter les JO, pas les entendre parler d’eux, car les athlètes ont tous le même message. Tant qu’à nous parler d’athlètes, j’aimerais autant qu’on parle de ceux des autres pays… J’aurais au moins l’impression que j’apprends. Par contre, si j’avais le choix, ça serait de la compétition mur à mur à la télé! Je ferais même sauter les remises de médailles… On s’en fout en réalité. On donne un bouquet de choux-fleurs aux gagnants, un petit hymne national par ici, on serre des mains par là, 3 médailles et puis on fait des tatas à la foule les yeux rougis… Les familles aiment ça, mais moi, je n’ai pas d’olympien dans mon entourage. Radio-Can pourrait peut-être offrir de voir les remises sur leur site web: tout le monde a Internet. Au moins, ça arrêterait de polluer mes ondes et –tout le monde– je serais content. J’avais hâte qu’ils commencent, j’ai maintenant hâte qu’ils terminent.
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Là où les frustrations meurent
Tron : Legacy 3D
Etron : Legacy 3D Un film de marde qui fait chier.
Les payeurs indirects des Jeux du Québec
Je ne vous apprends rien en vous disant que les citoyens de Gatineau paient, d’une manière ou d’une autre, pour les frais qu’engendrent les Jeux du Québec. Ceux-ci sont colossaux. Mais, autre que monétairement, quel en est le réel prix? Je m’explique et donnant un exemple. Pour avoir travaillé dans des camps d’été pendant près de 10 ans consécutifs, occupant des postes variés tels qu’animateur, responsable de camp et superviseur, je sais que le programme de camp de jour d’une ville demande beaucoup de ressources. Des ressources monétaires, mais aussi des ressources d’ordre matériel et humaines. Les camps de jours offrent une multitude d’activités qui sont offerts aux enfants des familles qui y sont inscrits. Un budget de départ est distribué aux différents camps de jour des secteurs pour qu’ils puissent organiser et gérer leurs projets comme bon leur semble. Un service de livraison de matériel est aussi offert gratuitement pour procéder à la livraison de ce qui sera nécessaire au bon fonctionnement des activités (cruches d’eau, tentes, poubelles supplémentaires, praticables, ballons, petites piscines de plastiques, génératrices, système de son et j’en passe). OR, cette année c’est différent: Les Jeux du Québec sont en ville! Pour les camps de jour, c’est la merde. Premièrement, le service de transport est complètement monopolisé par les Jeux. Incapable de passer la moindre petite commande de livraison. Personne est disponible. Deuxièmement, tout le matériel est mobilisé pour les Jeux! Même si il y avait un moyen de transport adéquat, il n’y aurait rien à transporter, car tout le matériel de camp est perquisitionné et impossible à emprunter! Quelle est la solution? Eh bien cette année, les camps devront se servir de leur maigre budget pour financer des services qui étaient, à la base, offerts gratuitement par la Ville à ses propres employés! Non seulement ils devront louer l’équipement requis, mais en plus, ils devront s’occuper de leur transport ce qui ne diminue pas les coûts! Les effet? Moins de budget équivaut à moins d’activité pour les enfants et pour la valorisation des employés. Moins d’activités est synonyme de moins de satisfaction de la part des enfants, des parents et des animateurs (Ben oui, c’est agréable de participer à des activités qui ont du punch! Ça améliore la rétention de ces derniers!). Le problème est dû au fait que les Jeux du Québec de Gatineau se sont financés en amputant dans les autres services de la ville, on le voit ici. N’aurait-il pas fallu que ce soit EUX qui louent l’équipement? Logiquement, oui. Pour ce qui est de la réalité, ce sont
les parents des enfants qui participent au camp de jour qui paient en partie pour les jeux du Québec, car ils déboursent pour un service qui ne leur revient pas.
Si j’étais le parent d’un enfant qui va au camp de jour, je serais en câlisse. Je trouve cela très poche que la ville de Gatineau décide d’envoyer la note indirectement à ses autres services qui, eux aussi ont des besoins essentiels et qui sont laissés au dépourvu dans tout ça. Je souhaite signaler que je ne sais pas ce qui se passe des les autres services des loisirs (notamment le service aquatique pour ne nommer que celui-là), mais j’imagine que le tableau se répète. Ça me donne vraiment l’impression que Gatineau a vu trop grand et qu’il a été pris au dépourvu. C’est la merde.
Plainte à Filosofia – « Catane » ou « le gâchis »
Voici ce que j’ai écrit à Fred, l’employé de Filosofia qui s’occupe de mon magasin. > Pour ce qui est de la nouvelle version du jeu de société Les colons de Catane, laissez-moi faire un commentaire. Je ne peux pas m’empêcher de faire part de mon FORT mécontentement quant à la décision de Filosofia d’avoir refait le design du jeu et remplacé les pièces de bois par les pièces de plastique (le tout pour vendre le jeu 10$ moins cher). > > Premièrement, cela dénature la valeur originale allemande du jeu qui, jusqu’à maintenant, seuls les Anglais (Mayfair) avaient violée. > > Deuxièmement, TOUS les gens qui attendent avec impatience (depuis près de deux ans) leur version de L’extension Villes et chevalier et qui avaient une version classique d’avant 2010 auront la très désagréable surprise de se retrouvent avec une version I-N-C-O-M-P-A-T-I-B-L-E avec la leur. > > Les cases ainsi que les cartes n’ont plus le même design. Donc, TOUS ceux et celles qui ont acheté une version d’avant 2010 se voient donc TRÈS FRUSTRÉS de savoir qu’un tel changement a été effectué (et moi aussi). Pour ce qui est des pièces en plastique, je trouve ça vraiment cheap… Les gens l’achetaient à 59.99$, Pourquoi avoir voulu tout changer pour baisser le prix considérant que cela apporte BEAUCOUP de désagrément!? Je me le demande. Vraiment. Très déçu de ce manque de vision et du service offert à la clientèle par Filosofia. Ça donne VRAIMENT le goût de vendre la version anglaise! Si vous d’accord avec moi, laissez-moi un commentaire et cela fera guise de pétition personnelle et non officielle.
L’Antichambre
Je ne me surprends plus à écouter les émissions de gérants d’estrades telles que l’Attaque à 5 sur les ondes de V ou même l’Antichambre sur RDS: j’aime ça les écouter chiââââler et dire n’importe quoi. Mais là, samedi, après le match des Canadiens: c’était le bout de la marde. Je venais d’écouter, je pense, le pire match de hockey des Canadiens de Montréal des séries éliminatoires de 2010.
Vraiment, les joueurs ne réussissaient pas leurs passes, les tirs au but étaient presque toujours ratés, les joueurs ne donnaient pas leur deuxième effort. Une performance minable vu le fait qu’il était question d’un cinquième match de seconde ronde contre la deuxième meilleure équipe de la division! Ce que les analystes de L’Antichambre ont eu à dire? « Que c’était l’un des meilleurs match du CH en série cette année! » Bullshit On dirait que même le Tigre se sentait mal de critiquer le match. Un peu comme si tout le monde, avant la mise en onde, s’était mis d’accord pour raconter la même marde. Vraiment, j’ai pas trouvé ça fort. On dirait qu’on n’a pas écouté le même match eux et moi…
Pour ce qui est du match de ce soir, je crois que nos espoirs reposent sur les épaules de Jaroslav Halak, jusqu’à maintenant Miraculé.
Pourquoi je n’aime pas Facebook
J’ai toujours été instinctivement repoussé par Facebook ainsi que par tout le phénomène qu’il a entraîné. Je dois dire que je n’avais pas vraiment idée de la raison de ce dégoût, mais je n’y avait jamais pris le temps d’y penser non plus… Je peux comprendre pourquoi les gens y sont attirés. En général, les gens aiment parler d’eux et sont intéressés à savoir que qui se fait de bon chez l’autre, « zieuter » comme on dit. Ce que j’ai remarqué sur Facebook, c’est à quel point on dit jamais rien… on discute de rien. On commente des photos de party, on résume en une phrase notre état d’âme et on cherche à avoir le plus d’amis dans notre liste… comme si c’était une course… et comme si cela avait de l’importance et de la valeur. Ça donne quoi avoir 230 amis? Moi j’aime autant m’occuper réellement de 1 seul ami, plutôt que de ne pas m’occuper réellement de 230! J’ai moi-même un compte Facebook, mais si j’en avais la possibilité, je fermerais mon compte. Ouvert ou fermé, ça ne changerais rien pour moi. mis à part le fait que, une fois fermé, je ne reçevrais plus aucun pourriel de gens qui veulent que je devienne fan de tel truc ou que je participe à telle autre absurdité. Que dire de celles et ceux qui veulent m’ajouter sur leur liste d’amis Facebook. Pour la plupart, ce sont des gens que je n’ai pas vus depuis plusieurs années et dont je ne souhaite pas plus que ça garder contact. À quoi bon de toute façon? A-t-on vraiment quelque chose à se dire? J’en doute. Pour moi, savoir qu’un tel a fait un party hier soir ou qu’il a étudié pour un examen… m’en criss. Si tu veux parler de toi, y’a les blogues personnels pour ça… Sur Facebook, la structure veut que je sois mis au courant de TOUT ce que mes amis font, disent ou commentent… D’la marde. Facebook pour moi ça ne m’apporte rien. Je ne ressens pas dutout le besoin de dire quoique ce soit à mes amis Facebook, ni de lire quoique ce soit sur eux d’ailleurs… Au fait ça sert à quoi? Qu’est-ce que les gens ont tant à se dire qu’ils ne peuvent pas se dire en privé? Tout ça ne serait pas que du pur voyeurisme? J’en ai l’impression. Une pure perte de temps signée nouvelle technologie.
Ouarch!
Voici Simon les crampons et sa cousine Camille l’espadrille, tous deux mascottes pour les jeux du Québec à Gatineau de 2010. Sont-ils assez laids à votre goût? «On voulait sortir des sentiers battus avec nos mascottes et je crois que nous pouvons être fiers du résultat final», a indiqué le président de Gatineau 2010, Gilles Picard. – LeDroit. Mets-en mon Gilles! Elles sortent de l’ordinaire: on a toujours été habitué à avoir des mascottes qui ont de l’allure! Pis en plus de ça: la Ville est pas capable d’acheter des mascottes? elle doit les faire commanditer par les Caisses Desjardins et, qui plus est, le logo de la caisse doit être dans le front de la mascotte? Ça me donne la nausée de mauvais goût et de mauvais choix. M. Picard doit ben mal dormir le soir en se disant qu’il a dit une telle abérration au journaliste du Droit… «…nous pouvons être fiers du résultat final.» Pouah! Ils sont ignobles! Les couleurs sont mal choisies, les motifs plus qu’agressants et je suis sur qu’elles puent en plus! Vraiment, j’ai honte. Quand je les ai vu pour le première fois sur la page couverture du journal j’ai pouffé de rire. J’ai regardé partout autour de moi: je croyais qu’on me jouait une mauvaise blague… MAIS NON! C’était tout ce qu’il y avait de plus vrai! Y’a des jours comme ça où on se rappelle, comme un coup de masse dans les gosses, qu’on habite à Gatineau beach. Le pays des ginos, des fausses fiertés, des guerres de clochés et des projets cheaps. Franchement, cette fois-ci, on pourra pas dire que Gatineau fait pas tout pour qu’on rit d’elle!
La passion de l’enseignement
Brainwasher les enseignants en leur disant que l’enseignement est une vocation, une passion… C’est un passport pour l’abus!
Les problèmes du Canadiens
Mais quel est donc le problème avec le CH ? C’est en regardant le journal ce matin que j’ai eu un flash. Je crois qu’il y a deux problèmes majeurs: La direction, les joueurs (c’est drôle, c’est le coach qui a perdu sa job!) J’ai d’abord lu ceci:
«Je crois que ce sera plus facile avec le patron derrière nous. Les gars devront être responsables.»
-Mike Komisarek
Mais qu’est-ce que ça suppose? Dans ses propos, je lis deux choses…
1. Les joueurs ont un problème de discipline.
2. Les joueurs ont
besoin
que le boss soit là pour se tenir les fesses serrées. Dans les deux cas, c’est un énorme problème. C’est vraiment pas normal qu’un joueur fasse cette remarque! Pour qu’un coach se fasse respecter, il doit être le boss dans la chambre des joueurs! La photographie que j’ai choisi représente vraiment bien ce que je pense de tout cela. Un Carbo dans l’ombre de Gainey, un Carbo castré par son boss. Le problème c’est que Gainey c’est toujours trop mêlé des décisions de coach. Quand j’y pense, on entendais presque autant parler de Gainey que de Carbo à la télé… et ça c’est pas sain… Mais, est-ce qu’on voyait autant Serge Savard? Heum… non… Pourquoi voyons-nous donc Gainey aussi souvent? Aurait-il du mal à comprendre que pour que l’autorité du coach soit respectée, il doit lui laisser en avoir! C’est comme dans une classe de cours. Quelle perception auraient les élèves d’un prof si c’était toujours la direction qui faisait la discipline? Ils n’en penseraient pas grand chose, car visiblement, ce prof aurait que très peu de pouvoir! Si un patron veut discréditer un employer, il n’a qu’à prendre et appliquer ses décisions à sa place! La solution aurait été de mettre l’accent sur l’autorité de Carbonneau plutôt que sur celle de Gainey. Je ne suis pas sur que cela se soit passé comme ça… (J’ose l’espérer!), mais c’est vraiment la vision que j’ai eu de toute cette affaire! Pour ce qui est du deuxième problème majeur, il est grand temps qu’on fasse un BON ménage chez le CH! KESSÉ ÇA? Comment se fait-il qu’aucun joueurs (AUCUN!) du CH ne soit au ton 15 des meilleurs joueurs de la ligue? Comment le second joueur le plus fructueux de l’équipe soit Andreï Markov?… UN DÉFENSEUR! Marde… Moi des joueurs comme Kovalev là, CRISSEZ-MOI ÇA AU VIDANGES PIS ÇA PRESSE! Si té un joueur inconstant, trouble-fête, tête dûre et qui est capricieux par dessus le marché… ON VEUT PAS DE TOI DANS NOTRE ORGANISATION C’ES-TU CLAIR?! On te paye à rien faire sur la glace? BEN RESTE CHEZ VOUS! Eh ben! Tu reviendras quand tu auras le goût de jouer au hockey! Décide-toi pis vite, car à rester chez vous à rien faire, tes stats vont baisser et tu vas perdre de la valeur et ça… je suis pas sur que ton gérant va supporter. Finalement, on a besoin d’un DG et aussi des joueurs qui ont de l’allure… Bref, tout sauf un nouveau coach.
Pauvre Koivu
J’entends aux nouvelles TVA de 17h aujourd’hui, un vox-pop sur la léthargie du Canadiens de Montréal. Un passant prend la parole et juge bon de mentionner: « …je crois que le cancer du Canadiens de Montréal c’est Koivu. » Des fois, y’en a qui ont pas le tour de choisir leurs expressions… Pis y’en a d’autres qui savent pas faire la différence entre ce qui doit et ce qui ne dois pas être mis en onde!