Ça faisait longtemps que je voulais essayer un wargame de la série «vintage» de Avalon Hill (AH). Aujourd’hui, Gilles et moi avons commencé par un des grands-papas de chez AH, PanzerBlitz.
PanzerBlitz est vraiment plus une simulation de guerre que les jeux auxquels j’ai précédemment joué. Je pense à Mémoire 44 et Axis & Allies, qui sont maintenant des classiques, mais qui n’offrent pas la profondeur de jeu ni la complexité qu’offre les AH.
Je ne peux cependant pas dire que j’ai expérimenté la profondeur du jeu, car je n’y ai joué qu’une seule partie. Cependant, je me rends bien compte que PanzerBlitz amène un niveau de complexité et de stratégie bien supérieur. En fait, selon Gilles, PanzerBlitz semble être le jeu le plus «de base» de la série. J’ose imaginer ce que ça sera quand nous allons tenter de jouer à Squad Leader! Nous nous sommes justement donné le devoir de lire, voire étudier, les règles de SL pour tenter d’y jouer sous peu. Ci-dessous, Gilles qui pointe sa dernière tentative pour «moins-perdre-dans-la-honte».
Eh oui, j’ai gagné ma toute première partie avec un écrasant score de 14 victimes chez l’ennemie. Je dois avouer que j’ai eu chaud: je voyais les tours se succéder et mes chances de vaincre Gilles «comme-il-se-devait» s’amenuiser!
Ma stratégie de faire un rapide assaut sur l’artillerie lourde de Gilles avec ma cavalerie a été très payante. Ainsi, j’ai pu diviser l’attention de ses troupes, ce qui m’a donné un répit à l’Est.
J’ai pris la décision que, pour scorer le plus de points possible, je devais m’attaquer aux bunkers de 40 de défense. Ils ne sont pas faciles à détruire ceux-là! J’ai eu besoin de faire plusieurs «breakthrough» pour arriver à bout d’un seul bunker. Malheureusement, j’ai manqué de temps pour m’attaquer au second…
En soirée, Étienne est venu me rendre visite. Ça a été l’occasion de sortir un jeu de guerre plus léger, mais à sa manière tout aussi intéressant: Mémoire 44. Nous avons opté pour une partie «Breakthrough». Comme la carte était préimprimée, nous avons pu commencé la partie rapidement. Je personnifiais les Allemands; lui, les Français. J’ai usé de la stratégie du «lentement-mais-sûrement». J’ai avancé en prenant poste après poste; village après village. Étienne a bien tenté de contre-attaquer avec l’aide de ses blindés, mais ce fut sans succès; trop peu, trop tard.
Avec mes deux assauts de blindés, j’ai réussi à lui faire vraiment mal. La partie s’est finalement terminée 12-9 en ma faveur.
À droite, une photographie de la partie de Mémoire 44. Les blindés d’Étienne foncent vers une ultime attaque contre mon unité d’infanterie qui est, elle, bien campée dans le village. Remarquez comme deux des six blindés font dos à mes troupes; exactement comme s’ils sentaient déjà l’humiliation de la défaite et qu’ils souhaitaient déjà battre en retraite. Pouet-pouet.
Tout au long de la partie, Étienne et moi avons discuté d’une manière intelligente de régler un problème de hasard dans le jeu. Nous pouvions vivre avec le hasard des dés, mais plus difficilement avec celui des cartes de commandement. Deux solutions ont été proposées.
- Donner la possibilité aux joueurs de défausser deux cartes pour activer une seule troupe où qu’elle soit sur le plateau.
- Avant le début de la partie, «drafter» les cartes de commandement pour assurer une meilleure répartition des cartes et ainsi égaliser les chances de performance.
Personnellement, j’aime bien l’idée du «draft». Ça permettrait de bâtir une stratégie plus à long terme et ça ajouterait une profondeur au jeu. On l’essayera la prochaine fois!
Pour l’instant, j’étudie les règles de Squad Leader, un autre classique d’AH. J’ai presque terminé les 6 pages de lecture pour jouer au premier scénario. L’information entre bien, mais il va falloir jouer pour consolider tout ça.